Bilan de la saison 2022

Bilan de la saison 2022

Du sprint pour commencer

Cette année 2022 marque le début des championnats du Monde et d’Europe de course d’orientation séparés en deux. Chaque année, les disciplines de sprint et de forêt seront dès à présent alternées. Le début de la saison était donc consacré particulièrement au sprint puisque la première coupe du Monde et les championnats du monde ne comportaient que cette discipline. Cette dernière n’étant pas ma plus grande force, j’ai essayé de mettre toutes les chances de mon côté en prenant part le plus possible à des entraînements ou compétitions pour améliorer mes réflexes techniques. J’ai effectué plusieurs blocs en Suisse mais également à l’étranger avec des compétitions en France, en Belgique ainsi qu’un camp au Danemark. J’ai pu voir une belle progression mais avec le haut niveau de l’équipe suisse dans cette discipline, je n’ai malheureusement pas réussi à me sélectionner pour la coupe du Monde.

Découverte d’un mythe de la course de montagne : Zegama

A partir du mois de mai, j’ai donc pu me concentrer à 100% sur les disciplines plus longues et en forêt. Mais avant cela, j’ai décidé un peu à la dernière minute, de participer à une course qui me fait rêver depuis de nombreuses années : Zegama ! Il s’agit d’un marathon de montagne dans le Pays basque espagnole qui fait partie du circuit des GoldenTrail Series. Ma préparation pour des disciplines bien plus courtes ne m’a pas permis de faire un résultat à la hauteur de mes attentes mais le public présent par milliers sur le parcours en à fait une course mémorable !

Un été chargé

Le début de l’été était ensuite planifié pour préparer au mieux les nombreuses courses qui allaient arriver en fin de saison. J’ai participé à deux camps en Finlande avec mon club Tampereen Pyrintö ainsi qu’à deux semaines de stage en altitude à St.-Moritz. J’étais donc fin prêt pour un des gros objectif de l’été : les championnats d’Europe en Estonie. Après quelques jours d’entraînement dans les denses forêts baltiques, la majorité de l’équipe suisse masculine a attrapé un mauvais virus. J’ai tout de même pris part à la longue distance, mais sans énergie, ce fut une dure bataille pour rejoindre l’arrivée. Seulement une semaine plus tard, il fallait de nouveau être sur pied pour les championnats du monde universitaires qui avait lieu à la maison, à Bienne. Ce championnat était particulièrement important puisqu’il fait presque office de championnat du monde U23, vu la très grande densité d’orienteurs présents. Malgré des douleurs au tendon d’Achilles héritées des championnats d’Europe, je réalise tout de même de bon résultats en sprint (6ème) et en longue distance (9ème). Lors du relais nous gagnons une très satisfaisante médaille d’argent !

Des mois de galères

Mes problèmes au tendon d’Achilles sont de plus en plus douloureux et je n’ai pas d’autre choix que de m’entraîner sur mon vélo. Les prochaines courses approchent et surtout un de mes plus gros objectifs de la saison, la coupe du Monde à Davos. Mais avant cela il faut se sélectionner et cela se passe sur le weekend des championnats suisses de longue distance à Selamatt. Malgré le manque de course à pied dans ma préparation, je réussi l’exploit de monter sur la deuxième marche du podium. Quel boost pour ma motivation après ces dernières semaines compliquées !

Une dernière coupe du monde qui résume bien ma saison

C’est donc avec plein de confiance et de motivation que je me présente au départ de la coupe du Monde à Davos. Lors de la première compétition, le relais, nous terminons avec l’équipe suisse 2 à une très bonne 10ème place. Mais la prochaine course reflétera bien le reste de ma saison : un manque de chance. Je me tords le pied dans un tas de cailloux lors de la moyenne distance et je ne pourrai pas prendre part à ma discipline favorite, longue distance. Quelle déception !

Une incroyable expérience pour finir la saison

Mais la saison n’est pas encore terminée puisque j’ai également réussi à me sélectionner pour les championnats du monde de course de montagne qui ont lieux en Thaïlande début novembre. Une expérience mémorable où nous ramenons la médaille d’argent sur la course « uphill » avec l’équipe de suisse masculine.

Merci !

Vous l’avez compris, il y a eu quelques belles performances mais aussi des grosses déceptions. Mais ne vous inquiétez pas, j’apprends toujours et je reviendrai encore plus fort ! Un grand merci à tous mes sponsors, mes coachs ainsi qu’à ma famille !

Pays visités

Compétitions

Jours de camps/compétitions

Pas de championnat d’Europe pour moi

Pas de championnat d’Europe pour moi

C’est un peu un rêve qui ne se réalisera pas. En effet, je ne suis pas sélectionné pour les championnats d’Europe qui auront lieu du 13 au 16 mai à Neuchâtel. C’était un objectif qui me tenait particulièrement à cœur puisque ces championnats se déroulaient à la maison !

Depuis le mois de janvier, mon entraînement était perturbé par une blessure au tibia. Un début de fracture de fatigue dû à une périostite. Alors que je pensais pouvoir retourner à l’entraînement au mois de mars, j’ai ressenti à nouveau des douleurs. Une seconde IRM montrait qu’il n’y avait aucune amélioration dans l’os et que les œdèmes étaient toujours présents. Un coup de massue ! D’autant que le pronostique de reprise indiquait que je ne pourrais très certainement pas participer aux courses de sélection pour les championnats d’Europe.


Comme la guérison avançait bien, on a finalement décidé avec le médecin de tout de même tenter le coup. Il y avait évidemment un risque que l’os ne se soit pas encore remis correctement mais je n’avais vraiment pas envie d’abandonner comme ça ! Le timing était évidemment très serré et il a fallu tout planifier pour arriver dans les meilleures dispositions possibles. J’ai donc pu reprendre la course 12 jours avant la première course de sélection qui avait lieu jeudi dernier.


Malgré des bonnes performances techniques j’ai assez vite remarqué qu’il me manquait quelques semaines d’entraînement pour pouvoir atteindre une qualification. Il m’aura manqué quelques précieuses secondes à chacune des cinq courses.
Je suis bien évidemment déçu et ce sera difficile pour moi de voir ces championnats depuis le côté de la route. Mais je ne regrette rien. J’ai fait tout ce qui était en mon possible pour y arriver. Et la bonne nouvelle c’est que la blessure est définitivement derrière et je peux donc maintenant me préparer au mieux pour les prochaines échéances.

Une fracture de fatigue pour commencer l’année

Une fracture de fatigue pour commencer l’année

L’hiver est déjà bien avancé et les premières courses de la saison se rapproche petit à petit. Mais la préparation ne s’est pour l’instant pas vraiment déroulée comme je l’aurais souhaité. D’habitude, les premiers mois de l’année sont ceux où je cours le plus de la saison. Le but étant de faire du volume et d’engranger des kilomètres. Mais ce n’est malheureusement pas le cas cette année. En effet, j’ai dû observer une petite pause à cause d’un début de fracture de fatigue au tibia gauche.

Depuis l’automne dernier, j’ai essayé de m’entraîner un peu plus sur la route pour gagner en vitesse et améliorer ma foulée. J’ai assez vite eu des problèmes de périostites au niveau des tibias. Cela ne m’a jamais empêché de m’entraîner, même si j’ai parfois dû un peu me freiner. Un sportif d’élite doit vivre avec des douleurs ou des petites blessures et il est parfois difficile de savoir jusqu’où on peut aller. J’ai souvent espéré que ces douleurs disparaissent après quelques jours, comme cela arrive souvent. Malheureusement, à Noël je n’avais toujours pas réussi à guérir et on a donc décidé avec mes entraîneurs de faire deux semaines sans course à pied et profiter de la neige pour faire du ski de fond et du ski alpinisme. Ceci a très bien fonctionné et j’ai pu reprendre l’entraînement début janvier sans les douleurs que j’avais connues jusque-là. J’étais donc très optimiste pour pouvoir reprendre ma préparation hivernale normalement. Malheureusement, deux semaines après ma reprise, j’ai de nouveau ressenti des douleurs au périoste accompagné d’une douleur sur l’os. Je savais que des collègues de l’équipe suisse avaient déjà eu ce genre de problèmes et que ça s’était terminé par une fracture de fatigue. J’ai donc assez vite pris rendez-vous chez le médecin et on a directement fait une IRM. Résultat : début de fracture de fatigue au tibia et quatre semaines de pause avant de pouvoir reprendre la course.

Après 10 jours sans sport (juste du renforcement), j’ai pu commencer ma réhabilitation à Macolin. J’ai vraiment eu de la chance de pouvoir être suivi par un physio tous les jours pendant une semaine et ainsi pouvoir reprendre la course assez rapidement, tout d’abord sur l’AlterG (tapis de course qui diminue le poids du corps pour diminuer les chocs) et en marchant. Il y a 10 jours, j’ai pu recourir pour la première fois depuis presque 4 semaines. J’ai d’abord commencé par 5min et j’en suis aujourd’hui à 30min et le tout sans douleur ! Je suis donc sur le bon chemin.

La semaine prochaine, je partirai avec l’équipe de suisse à Fontainebleau pour le traditionnel camp hivernal. Mon but sera surtout de pouvoir recourir avec une carte et de retrouver les automatismes. Et surtout, ne pas trop en faire !

Un grand merci à l’armée qui m’a permis de faire ma réhabilitation à Macolin !

Reprise de la course à Tenero

Rétrospective 2020

Rétrospective 2020

Prendre le bon côté des choses

L’année avait bien commencé. J’étais motivé à tout donner à l’entraînement pour atteindre mes objectifs avec en point d’orgue les étapes de coupe du monde à la maison. J’ai passé beaucoup de temps dans le sud pendant cet hiver avec un camp à Alicante, un à Madrid et le camp de l’équipe suisse au Portugal. Au total 27 jours à travailler mes routines techniques au chaud. Puis le Covid est arrivé. Les compétitions s’annulaient les unes après les autres. J’ai assez vite compris qu’il n’y aurait pas de compétitions internationales cette année. Une dure réalité, mais il fallait faire avec et compter sur une fin de saison un peu meilleure. J’ai réussi à m’adapter assez vite et modifier mes objectifs en conséquence. Désormais, je devais voir ma saison autrement : l’occasion de progresser physiquement, travailler sur mes bases pour l’avenir et profiter de chaque occasion pour gagner en expérience. Pendant le semi-confinement du printemps, je pouvais bénéficier du temps supplémentaire à ma disposition pour m’entraîner. De plus, l’équipe de suisse organisait chaque semaine un entraînement de CO quelque part en Suisse, qu’on pouvait réaliser tout seul. On avait ensuite le GPS pour pouvoir analyser et se comparer aux autres membres de l’équipe. J’ai vraiment pris cette opportunité pour progresser et prendre confiance pour la suite.

Cinq semaines en altitude

Alors que la situation s’améliorait gentiment au mois de juin, j’ai décidé de rejoindre une bonne partie des copains de l’équipe suisse à St.Moritz pour un long stage en altitude. Cinq semaines à s’entraîner en groupe, en CO, en course à pied, et à vélo. C’était une expérience extraordinaire ! Les infrastructures idéales, la concurrence lors des entraînements, la vie de pro en fin de compte m’ont permis de faire de beau progrès.

St.-Moritz

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Intervalles sur la piste de St.-Moritz

Des progrès encourageants

Les premiers signes de ces progrès se sont montrés lors de la très bonne reprise des courses de CO : une belle 5ème place au général de la Chasse Neutrass, compétition spécialement organisée pour les élites. Mais j’ai pu vraiment me rendre compte du palier franchis quelques semaines plus tard avec mon record pulvérisé sur 5000m (14’30). J’ai pu ensuite fêter un succès auquel je ne m’attendais pas vraiment : gagner une course de sélection ! J’ai en effet gagné la course de sélection longue distance de l’équipe suisse au Lago Ritom (TI). Un succès qui me motive encore plus pour la suite et qui me démontre que je suis sur le bon chemin.

Été 2020

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Chasse Neutrass Moyenne distance ©R.Gemperle

Préparation pour la Tchéquie

La suite de la saison devait être marquée par la seule compétition internationale de l’année : l’Euromeeting en Tchéquie. Un premier test avant les championnats du monde de l’année prochaine qui auront lieu dans la même région. Comme la situation sanitaire n’allait pas en s’améliorant, on a décidé d’organiser un camp de dernière minute en Tchéquie, avec quelques collègues de l’équipe suisse. Le but était de préparer ces échéances. Un investissement qui s’est montré payant puisque par la suite, le camp de l’équipe suisse et l’Euromeeting ont dû être annulé.

Golden Trail Championship aux Açores

Mais j’avais par chance un plan B, et pas des moindres ! Après ma 8ème place à Sierre-Zinal cet été, j’avais gagné un ticket pour le Golden Trail Championship, une compétition de trail internationale regroupant tous les meilleurs coureurs de montagne du monde aux Açores. Un très gros défi pour moi puisqu’il s’agissait de courir 4 étapes de 26 à 34 km chacune ! J’ai pu encore une fois me surprendre en terminant les deux premières étapes dans le top10 (9ème et 10ème). J’ai par la suite un peu souffert de l’enchaînement des étapes et ai perdu beaucoup de temps dans la troisième étape. Mais je réussis tout de même à me reprendre et terminer à une belle 20ème place au général. Une expérience incroyable!

Golden Trail Championship 2020

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Prologue ©J.Saragossa

Remerciements

La saison étant terminée, il est temps de regarder vers l’année prochaine. Mon gros objectif sera bien évidemment les championnats d’Europe qui auront lieux chez moi, à Neuchâtel ! J’aimerais remercier mes fidèles sponsors qui me permettent de pratiquer mon sport et ma passion, mes entraîneurs Alain Berger et Sandra Lauenstein qui font un job super, l’équipe suisse pour l’excellent soutien, ma famille et tout ceux qui me soutiennent. MERCI !

Un été réussi !

Un été réussi !

Comme tout le monde le sait, cette année est très spéciale. Ce printemps, lorsqu’on a gentiment compris que les compétitions ne reprendraient pas avant quelques mois et que tous les objectifs de l’année tombaient les uns après les autres, j’ai décidé de prendre le bon côté des choses et de profiter du temps à disposition pour progresser. En effet, en temps normal, avec les nombreuses compétitions tous les week-ends, il est difficile d’avoir une continuité dans l’entraînement. C’était l’occasion rêvée pour passer un palier. Et bien sûr, tout en continuant le travail technique avec la carte.


Dans cette optique, j’ai décidé de partir faire un camp en altitude avec les copains de l’équipe suisse de CO à St.-Moritz. L’équipe nationale avait prévu d’organiser trois week-ends de CO dans la région. Pour le reste on s’organisait nous-même. Du coup quasi toute l’équipe était là-haut pour s’entraîner. On avait pris un petit appartement avec un petit groupe, en face de la piste d’athlétisme pour cinq semaines (juin-juillet). Ça faisait vraiment du bien de retrouver l’équipe et de pouvoir s’entraîner en groupe. On a assez vite trouvé notre routine avec deux séances d’intervalles par semaine, les entraînements de CO les week-ends et quelques beaux tours à vélo de route. J’ai vraiment pris beaucoup de plaisir pendant ces cinq semaines. J’aime particulièrement cette vie de sportif pro, de tout axer autours des entraînements, la récupération, la planification, les entraînements de groupe et l’ambiance avec l’équipe.

Petit résumé du camp à St.-Moritz

Afin de retrouver assez vite les routines de la compétition et la grosse concurrence qu’on a en Suisse, la fédération nationale a décidé d’organiser une série de courses attractives pour les athlètes avec des primes et un haut niveau. Cette compétition appelée « La Chasse Neutrass » avait lieu sur deux week-ends : un premier en basse Engadine avec une moyenne distance et deux sprints et un deuxième dans l’Oberland Bernois avec une longue distance et une dernière étape départ en chasse. La forme était plutôt bonne et j’ai pu enchaîner des bonnes performances techniques et physiques. Ce qui m’a permis de terminer à la 5ème place. Très encourageant pour la suite !

Je participais ensuite à l’une des seules courses de montagne de l’été qui avait encore lieu : Rougemont-Videmanette. Elle a donc attiré un gros plateau de coureurs élites, certainement une des courses les plus relevées en Suisse cette année. J’ai pu profiter d’une bonne forme après le camp en altitude et terminer à une belle 4ème place. Résultat très satisfaisant et très proche des meilleurs de la discipline.

Trois jours plus tard, j’avais prévu de participer à un 5000m à Lausanne. Le jour de la course je dois avouer que je regrettais un peu de m’être inscrit ! La piste n’étant pas vraiment ce que je préfère. Mais une fois sur place, j’ai pris beaucoup de plaisir. Les conditions étaient parfaites : bonne température, pas de vent et surtout un très gros plateau présent ce soir-là. Mon but était de passer enfin en dessous de 15min. Mais une fois parti, j’ai remarqué que la forme était très bonne. Je passais le premier kilomètre en 2’54 et tout en me sentant facile. J’ai donc gardé le rythme et j’ai même pu un peu accélérer sur la fin pour terminer en 14:30,41. Wow ! Incroyable ! Je ne me pensais pas capable de courir un tel temps ! J’obtiens même le meilleur chrono de toute l’équipe suisse et sauf erreur le meilleur chrono neuchâtelois de tous les temps!

Après cette petite période de compétitions, il était temps de retourner au travail pour préparer les compétitions nationales (et internationales) qui redémarrent fin août. J’ai donc participé à un camp d’entraînement avec l’équipe suisse dans la région de Gstaad. Une semaine dans des terrains alpin et préalpins. On a également lancer le projet WOC 2023. Un projet qui me tient à cœur puisque ces championnats du monde 2023 auront lieu en Suisse à Flims.

Après la sortie « team building » à la Via Ferrata des Diablerets
Rétrospective 2019

Rétrospective 2019

La saison 2019 est déjà terminée depuis quelques semaines. J’ai déjà repris l’entraînement en vue de la prochaine saison. Mais il est d’abords temps de faire un petit retour sur cette année sportive!

La préparation avait commencé de la meilleure des manières en intégrant le service militaire pour sportifs d’élites de novembre 2018 à mars 2019. Un hiver passé avec une super équipe et où j’ai beaucoup appris! J’ai pu particulièrement profiter de la vie de « pro » pour partir en camp d’entraînement et gagner en expérience: Deux semaines en Espagne (Alicante) avec les collègues de l’armée, dix jours au portugal avec l’équipe nationale, une semaine en Italie (Naples) pour entraîner le sprint et dix jours en Norvège.

J’étais fin prêt pour les course de sélections du printemps! Après avoir bien géré la moyenne distance, je manquais une grosse performance sur la longue distance après un départ un peu catastrophique! Ces courses me valaient une place de remplaçant pour la première coupe du monde en Finlande (Helsinki). Etant également en Finlande lors des compétitions, j’ai eu la chance de remplacer un athlète blessé pour la dernière course, le relais sprint. Certainement le meilleur souvenir de la saison! On terminait à une incroyable 7ème place avec une équipe de jeune coureurs, dans une ambiance de folie!

La suite de la saison s’est poursuivie avec comme objectif les courses des sélections pour les championnats du monde en Norvège. Je me suis donc préparé au mieux en effectuant un camp avec l’équipe nationale ainsi qu’un autre avec des copains dans les terrains norvégiens. J’étais de nouveau bien préparé pour ces courses mise à part une petite blessure la semaine d’avant lors des championnats suisses de relais. Une contusion au mollet qui ne m’a pas mis dans les meilleures conditions. Mais j’ai tout de même pu la mettre de côté et faire des résultats assez satisfaisants. Ceci m’a amené à une qualification à l’Euromeeting et au rôle de remplaçant pour les championnats du monde militaires en Chine.

J’avais ensuite planifié de couper ma saison pour me concentrer sur la course de montagne Sierre-Zinal. J’avais réalisé un très bon temps en 2017 (2h41) et je me réjouissais de tenter de faire encore mieux. Je termine finalement en 2h49 à 8min de mon meilleur temps, deux ans plus tôt. Une petite déception. Mais ça m’a appris qu’une course pareille ça se prépare! Mais c’est sûr,  je reviendrai !

Le reste de la saison ne s’est pas vraiment passée comme je l’espérais. Malade lors des sélections d’automne, je prend encore une fois la place de remplaçant pour les coupes du monde en Suisse et en Chine. Je peux malgré tout, continuer la saison avec quelques objectifs comme l’Euromeeting en Estonie où je découvre des nouveaux terrains. J’ai par la suite participé au camp avec l’équipe de suisse dans le sud de la France pour mettre en route le « projet sprint » pour l’année prochaine. Je suis ensuite parti en République Tchéque avec trois copains pour préparer les championnats du monde qui auront lieu dans cette région en 2021.

La dernière course de la saison me permet de terminer l’année de la meilleure des façons puisque je termine deuxième du championnat suisse de relais sprint avec mon club de l’ANCO!

2019 en quelques chiffres

Nombre d'heures de course à pied

Nombre d'heures de CO

%

Augmentation de l'entraînement par rapport à 2018

Nombre de postes effectués en 2019

Nombre de jours de camp d'entraînement

Les cartes de 2019

The best long distance

Sélection WOC Norvège

The best terrain

Sélections longue distance (France)

The coolest sprint

Downhill intervals – MOC Camp Italy

The most technical training

Training camp Alicante

The coolest training

Training camp Alicante

Un grand merci à mes coachs, sponsors, clubs, fédération, amis et famille pour leur soutien!